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Ce blog n’est pas rosicrucien, martiniste ou maçonnique, mais s'intéresse à ces trois courants initiatiques et traditionnels.

dimanche 27 octobre 2013

J'ai lu pour vous : Le code du manuscrit Voynich enfin décrypté,




Quel est-il ?

« En 1912, un collectionneur, Wilfrid M. Woynich, acheta aux Jésuites de Frascati, près de Rome, un petit manuscrit en vélin de 240 pages. Son ancienneté transparaît dans le détail des illustrations de personnages et de châteaux. La datation au carbone14 confirme qu’il aurait été écrit entre 1404 et 1436. A première vue, ce manuscrit pourrait être un traité d’herboristerie ou d’astrologie. Toutefois, certaines figures ne ressemblent à rien de connu Et le texte est indéchiffrable car rédigé dans une langue inconnue ». (4° de couverture)

L’an dernier, j’avais lu Le manuscrit Voynich décodé de Kircher et Becker, j’avoue avoir été mollement impressionné, peu séduit même, sans doute rendu méfiant par la quirielle d’ouvrages parus et proposant tous leur vérité sur Rennes-le-Château, l’identité de Fulcanelli, l’authenticité de la tête d’Henri IV ou encore du Saint-Suaire de Turin.

C’est donc avec circonspection que j’ai entrepris la lecture de Le code du manuscrit Voynich enfin décrypté, mais aussi avec l’impartialité requise, d’autant que l’auteur, Walter Grosse (alias Fulgrosse), m’est familier pour ses excellentes productions littéraires sur l’alchimie.

D’entrée, précisons-le, c’est un livre technique assurément, mais… curieusement, il se dévore comme un roman policier tant est palpitante l’histoire et l’énigme posée par ce manuscrit pour lequel deux inconnues persistaient à résister aux chercheurs : l’identité de l’auteur, et sous quel chiffre a-t-il été encodé !

Le génie de Walter Grosse, c’est d’être sorti du cercle classique et d’avoir trouvé d’abord dans quelle langue il a été écrit puis crypté (ce n’est pas anodin qu’il soit surnommé le Champollion de Fulcanelli).

Un travail de bénédictin sous la houlette du commissaire Maigret !

Je vous en ai déjà trop dit, je préfère vous laisser découvrir par vous-même la suite au fil de ces 215 pages fort bien écrites et publiées par Le Mercure Dauphinois qui a son habitude, a soigné la facture et fidèlement reproduit les illustrations, ce qui assurément, n’a pas du être une mince affaire !

Walter Grosse propose une hypothèse, aux spécialistes du chiffre d’en établir la véracité certes, mais l’affaire est fort sérieuse, solidement étayée, et, dois-je l’avouer… m’a convaincu !


Le code du manuscrit Voynich enfin décrypté, Walter Grosse, Grenoble, Le Mercure dauphinois, 2013, 215 pages.

Le Mercure Dauphinois, c'est : ICI

2 commentaires:

  1. Merci de cette lecture et critique....je ne savais si je devais me procurer ce livre...tu m'as convaincue :)
    Florence

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  2. Ma suggestion pour décoder le Voynich Manuscript se trouve dans le fait que chacune de ses pages individuelles code pour une autre information. Le chiffrement n'est pas seulement une forme écrite. Manuscrit Voynich - ce n'est pas ma tâche, chiffrement classique écrit, ne rébus symbolique - idéogramme. http://gloriaolivae.pl/

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